lundi 25 juin 2012

Le Musée Pergamon

Il tombe des cordes, météo parfaite pour aller se faire un "petit" musée...



Construit au début du 20ème siècle, le Musée de Pergame abrite une exposition d'art antique célèbre pour ses reconstitutions monumentales.










L'ensemble comprend trois départements : la collection d'antiquités, le musée du Proche-Orient et celui de l'Art islamique. Mais nous commençons notre visite par l'expo temporaire qui consiste en une reconstitution de Pergame au temps des grecs, ancienne cité d'Asie mineure.

Pergame, construite sur une hauteur (335 m), est en fait trois villes superposées, réunies les unes aux autres par des escaliers, avec des belvédères et des terrasses supportant des portiques à deux étages. Dans la ville haute se trouvent les bâtiments administratifs : agora, palais, arsenal, bibliothèque, théâtre, temples divers, le grand Autel (Autel de Zeus) et dans la ville moyenne, un magnifique gymnase et d'autres temples. La ville basse constitue le centre commercial.
On peut aujourd'hui visiter les ruines qui se trouvent en Turquie dans la région d'Izmir.

Malheureusement les photos ne rendaient pas bien compte de la réalité. C'était vraiment bien fait, on montait sur un espèce de mirador et on avait une vue à 360° sur la ville dessinée tout autour sur des panneaux de plusieurs mètres de hauteur. Les effets de lumières et la musique rendaient le tout magique ! On entendait le brouhaha des gens qui parlaient, les cris des enfants, les bruits d'épées des entrainements de guerriers, etc... puis la ville s'endort et les grillons se réveillent... jusqu'au petit matin où la ville prend une couleur rose sous le soleil naissant...




Audioguide en main, nous nous lançons au travers des salles aussi remplies les unes que les autres.
C'est passionnant !



















L'arbre généalogique des divinités mythologiques grecques sur 4 pans de mur et sur une dizaines de mètres de haut !!!! Ils ont du y passer des mois !!!! Impressionnant !




L'Autel de Zeus de Pergame

Ce musée est mondialement connu pour la reconstitution de l'Autel de Zeus (les pierres étant été ramenées du site originel) avec sa frise hellénistique de 120 m.


















Détails de la frise dont certains éléments ont traversé les siècles en bon état.



Gaulois se suicidant et sa femme morte à ses côtés




Mort d'un gaulois
Jeune fille en habit de noces


Lettres d'Attalos I et d'Attalos II


Mosaïque du Palais V de l'Acropole

Tête colossale d'un jeune



Porte du marché de Milet haute de 16 m.


Milet fut l'une des grandes cités grecque ionienne d'Asie Mineure, aujourd'hui en Turquie. La porte date de la période romaine (120 apr. J.-C.). La ville fut abandonnée alors qu'elle perdait son accès à la mer, suite à l'ensablement de son port maritime.
















Reconstitution de l'intérieur d'un palais assyrien


La redécouverte de l'Assyrie antique s'est faite en premier par l'exploration des grands palais royaux des capitales néo-assyriennes (IXe ‑ VIIe siècles av. J.-C.), qui furent aussi les premiers vestiges de la Mésopotamie antique à être mis au jour à partir du milieu du XIXe siècle. 
Leur taille, leurs nombreuses cours et salles intérieures et surtout leurs bas-reliefs rapportés dans les grands musées européens ont marqué les esprits des gens qui redécouvraient la puissance qu'avait eu l'Assyrie dans l'Antiquité.










Porte d'Ishtar de Babylone

La porte d'Ishtar est une des huit portes de la cité intérieure de Babylone, elle fut construite au nord de la cité en -580 (empire néobabylonien) sur ordre du roi Nabuchodonosor II. Cette porte est dédiée à la déesse éponyme Ishtar.
Parée de briques vernissées, elle ouvrait sur la voie des Processions.


Là aussi, les pièces ont été ramenées de fouilles effectuées par des expéditions archéologiques allemandes à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème.

Manuscrit Hammurapi

Maquette de l'entrée menant à la porte d'Ishtar de la cité disparue de Babylone




La porte d’Ishtar est l’aboutissement de la voie processionnelle au nord de Babylone. Elle est le symbole même de Babylone. Son nom cultuel est «Ishtar Sakipat Tebisha», ou «Ishtar est victorieuse de ses ennemis».










Mosaïques provenant d'un Temple à Uruk, ville de l'ancienne Mésopotamie, dans le sud de l'actuelle Irak.

Uruk est considérée comme la plus ancienne agglomération à avoir atteint le stade urbain dans la seconde moitié du IVe millénaire av. J.-C., et c'est potentiellement là que l'écriture a été mise au point au même moment.




Segment de la façade du Temple Inanna

Inanna serait la plus importante déesse de l'ancienne Mésopotamie.












Le Palais de Mshatta est un des « Châteaux arabes Omeyyades » de Syrie et de Jordanie.
Les vestiges du palais furent découverts en 1840. La façade fut donnée par le sultan ottoman Abdul Hamid II au Kaiser prussien Guillaume II et entreposée à Berlin par la suite. Elle fut sévèrement endommagée durant la Seconde Guerre mondiale.

Façade de la base imposante du Palais de Mshatta


Chambre d'Alep


Un riche marchand chrétien de la cité d'Alep (actuelle Syrie) recevait ses clients dans cette salle. Il fit exécuter cet ensemble de lambris pour sa salle d'apparat au début du 17ème siècle.



Ceci constitue le plus vieil exemple de peintures dans un lieu d'habitation à l'époque ottomane en Syrie.





Oeuvre de l'Art islamique
Astrolabe universel





L'astrolabe universel sert avant tout à convertir des coordonnées célestes.
Celui-ci a été crée au 12ème siècle d'après un modèle d'un astronome perse.








La seule mauvaise expérience du jour : on est tombé sur un c****** à l'accueil ! C'est dans ces moments-là qu'on a envie de savoir parler la langue du pays pour pouvoir dire ce que l'on pense !



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